Au sein de notre petit groupe ces 40 jours ont été un moyen pour entrer dans des relations plus profondes. Il y a eu une plus grande confiance qui s’est construite et nous avons vu des carapaces fondre. Nous nous sentons plus impliquer les uns avec les autres. Nous portons plus d’attention les uns aux autres. Il y eu une prise de consciences qu’aimer c’est un choix est une décision à prendre pour chacun, et nous avons été remis devant notre petitesse et notre incapacité à aimer sans l’aide de Dieu.

Ces quarante jours nous ont appris beaucoup de choses. Durant ces réunions nous avons tous été remis en cause moi qui me croyait le parrain de la patience, je me suis retrouvé bien pauvre. Durant la dernière réunion cela parlait de servir, nous sommes un groupe atypique avec des migrants, ils ne travaillent pas mais ils ont d’autres soucis. Ils sont pour nous une source de richesse. Cette dernière séance sur servir, je pensais plutôt au matériel ou l’argent, mais j’ai appris que donner de son temps était aussi une autre bonne façon de donner. Le matériel on peut le racheter mais son temps si on le donne on ne peut le racheté. Les migrants dans notre groupe n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils ont du temps, nos frères ont été encouragé.