Quelle est ma forme ? (6/6)
Concept illusoire ou réel ?
Voilà donc le troisième aspect de nos expériences.
III. COMMENT TIRER LE MEILLEUR PARTI DE NOS EXPÉRIENCES
Une expérience peut nous faire reculer ou nous faire avancer. C’est notre choix. Nous pouvons choisir de considérer l’expérience comme quelque chose qui nous rend amers ou comme une occasion de nous fortifier. Nous pouvons tirer le meilleur parti de toutes nos expériences dans la vie à travers quatre attitudes.
1. Examinons nos expériences
Prenons le temps de revoir les événements que nous avons vécus. Réfléchissons à notre vie. Ne nous contentons pas de vivre, faisons réflexion sur notre vie.
Posez-vous des questions telles que : Qu’est-ce qui s’est passé dans ma vie ? Quels événements ai-je connus dans ma vie jusqu’à aujourd’hui ? Quelles expériences ai-je vécues, dans quelles circonstances ?
Soyons précis. Par exemple, ne disons pas simplement : « Ce travail était une bonne expérience », mais plutôt : « Quels aspects dans ce travail ont été pour moi une bonne expérience ? » Les réponses à ce genre de questions peuvent nous donner de bons indices sur ce que nous pourrions faire dans l’avenir. Au lieu de dire : « J’ai vraiment aimé ce cours », demandons-nous : « Qu’est-ce que j’ai vraiment apprécié dans ce cours ? » Posons-nous ce type de questions : Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans cette expérience ? Qu’est-ce que je n’ai pas aimé ? Qu’est-ce que j’ai mal fait ? Discernons ce qui est en jeu derrière l’expérience, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Examinons et analysons vos expériences.
2. Discernons les leçons à tirer
Recherchons les principes et les vérités en jeu dans les expériences que nous vivons. Disons : « Que puis-je apprendre de cette expérience ? » Lorsque nous traversons des situations difficiles, ne demandons pas : « Pourquoi ? » mais « Quoi ? » Ne disons pas : « Pourquoi est-ce que je vis cette situation, Seigneur ? » nous n’aurons peut-être pas de réponse. Disons plutôt : « Que veux-tu que j’apprenne dans cette situation, Seigneur ? » L’expérience est une éducatrice. « L’école des coups durs » nous apprend des choses que nous n’apprendrons nulle part ailleurs.
3. Tirons profit des expériences des autres
Profitons des expériences des autres pour en tirer là aussi des leçons pour nous-mêmes. Apprenons des autres. En règle générale, toute personne apprend par l’expérience. Une personne sage apprend par l’expérience des autres, ce qui n’est pas le cas de l’insensé. Il est en effet sage d’apprendre par l’expérience personnelle (j’ai touché le poêle et je me suis brûlé), mais il est plus sage encore d’apprendre par l’expérience des autres (ils ont touché le poêle et se sont brûlés, donc je ne vais pas le faire). Notre vie entière ne suffit pas pour apprendre toutes les leçons à partir de nos expériences personnelles, nous devons donc apprendre aussi à partir de celles des autres. C’est souvent plus simple et plus rapide. Bénéficions donc des expériences d’autres personnes.
« Tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise au contact de son prochain. » Proverbes 27.17
4. Utilisons nos expériences pour encourager et aider les autres
Utilisons nos expériences. Utilisez-les pour le bien des autres. Si elles ne nous sont d’aucune utilité, à quoi bon. Si nous avons toutes ces expériences stockées dans notre esprit et n’en faisons profiter personne, quelle est sont leur valeur ?
« C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà. » 1 Thessaloniciens 5.11
Auprès de quelles personnes partageons-nous nos expériences ? Quel que soit notre âge, nous avons vécu de nombreuses expériences, et Dieu veut que nous les utilisions pour aider les autres. Encourageons-nous, édifions-nous, aidons-nous mutuellement, voilà ce qui nous est demandé.
Dieu nous accompagne dans les problèmes que nous rencontrons, il nous réconforte et nous aide à les traverser, de sorte que nous pouvons à notre tour encourager et aider les autres grâce aux leçons que nous avons apprises de nos épreuves. C’est ce qu’on appelle le ministère. À chacun de nous, Dieu confie un ministère. Nos douleurs et nos souffrances ont de la valeur, ne les gaspillons pas ! Elles peuvent être bénéfiques pour les autres. Si nous les examinons, et en tirons les leçons, elles peuvent être employées pour édifier les autres.
Au cours des six derniers articles, nous avons examiné la manière dont Dieu nous a créés et façonnés de façon unique : il nous a donné des dons spirituels, un cœur avec une orientation et des motivations spécifiques, des capacités, des talents et des aptitudes qui nous sont propres, une personnalité et des expériences particulières. Il n’y a personne comme vous dans le monde entier. Vous êtes unique ! Pourquoi Dieu vous a-t-il créé de façon unique ? Il vous a fait unique pour un but. Il y a un sens attaché à votre existence. Dieu vous a créé tel que vous êtes, avec tout ce qu’il vous a donné, et toutes les expériences que vous avez vécues pour que vous ayez un impact auprès des autres. Il ne souhaite pas que vous gardiez tout cela pour vous-même, mais que vous l’utilisiez pour le bénéfice des autres.
Pour aller plus loin, je vous invite à vous procurer le livre F.O.R.M.E.
À vous !
Quels liens voyez-vous entre vos expériences et le ministère que Dieu a prévu pour vous ?